ABRUPTO

31.12.09

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ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE



Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)


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EARLY MORNING BLOGS

1711 - A Dialogue between the Soul and the Body


SOUL
O who shall, from this dungeon, raise
A soul enslav’d so many ways?
With bolts of bones, that fetter’d stands
In feet, and manacled in hands;
Here blinded with an eye, and there
Deaf with the drumming of an ear;
A soul hung up, as ’twere, in chains
Of nerves, and arteries, and veins;
Tortur’d, besides each other part,
In a vain head, and double heart.

BODY
O who shall me deliver whole
From bonds of this tyrannic soul?
Which, stretch’d upright, impales me so
That mine own precipice I go;
And warms and moves this needless frame,
(A fever could but do the same)
And, wanting where its spite to try,
Has made me live to let me die.
A body that could never rest,
Since this ill spirit it possest.

SOUL
What magic could me thus confine
Within another’s grief to pine?
Where whatsoever it complain,
I feel, that cannot feel, the pain;
And all my care itself employs;
That to preserve which me destroys;
Constrain’d not only to endure
Diseases, but, what’s worse, the cure;
And ready oft the port to gain,
Am shipwreck’d into health again.

BODY
But physic yet could never reach
The maladies thou me dost teach;
Whom first the cramp of hope does tear,
And then the palsy shakes of fear;
The pestilence of love does heat,
Or hatred’s hidden ulcer eat;
Joy’s cheerful madness does perplex,
Or sorrow’s other madness vex;
Which knowledge forces me to know,
And memory will not forego.
What but a soul could have the wit
To build me up for sin so fit?
So architects do square and hew
Green trees that in the forest grew.

(Andrew Marvell)

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29.12.09


COISAS DA SÁBADO:
QUEM QUISER DEBATER NO PSD, SÓ O PODE FAZER COM INDEPENDÊNCIA E AUTONOMIA




Ou seja, sem condicionantes de emprego, carreira, interesses económicos, dependência dos cargos e acima de tudo real, absoluta, profunda independência do governo e do establishment do poder. Quem tem que tratar com o poder socialista, com José Sócrates, seja um concurso, uma concessão, uma vantagem, um subsídio, um negócio, não está livre para dirigir um partido da oposição num momento difícil como este.

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"A selva a dezenas de quilómetros de Lisboa" na Sábado em linha.

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PONTO / CONTRAPONTO

- 11

Aqui.

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COISAS DA SÁBADO:
QUEM QUISER DEBATER NO PSD FALA SOBRE A SITUAÇÃO INTERIOR DO PARTIDO




...mesmo que isso lhes custe votos Quem está calado sobre o estado interior do partido, faz parte do problema e não da solução.

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ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE


Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)

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(NOT SO) EARLY MORNING BLOGS

1710 - Intervention

Autrefois, j'avais trop le respect de la nature. Je me mettais devant les
choses
et les paysages et je les laissais faire.
Fini, maintenant "j'interviendrai"
J'étais donc à Honfleur et je m'y ennuyais.
Alors résolument, j'y mis du chameau. Cela ne paraît pas fort indiqué.
N'importe, c'était mon idée. D'ailleurs, je la mis à exécution avec la plus
grande prudence. Je les introduisis d'abord les jours de grande affluence, le
samedi sur la place du Marche'. L'encombrement devint indescriptible et les
touristes disaient : " Ah ! ce que ça pue ! Sont-ils sales les gens d'ici ! "
L'odeur gagna le port et se mit à terrasser celle de la crevette. On sortait
de la foule plein de poussières et de poils d'on ne savait quoi.
Et la nuit, il fallait entendre les coups de pattes des chameaux quand ils
essayaient de franchir les écluses , gong ! gong ! sur le métal et les madriers !
L'envahissement par les chameaux se fit avec suite et sûreté.
On commençait à voir les Honfleurais loucher à chaque instant avec
ce regard soupçonneux spécial aux chameliers, quand ils inspectent
leur caravane pour voir si rien ne manque et si on peut continuer à faire
route ; mais je dus quitter Honfleur le quatrième jour.
J'avais lancé également un train de voyageurs. Il partait à toute allure de
la Grand-Place, et résolument s'avançait sur la mer sans s'inquiéter de la
lourdeur du matériel ; il filait en avant, sauvé par la foi.
Dommage que j'aie dû m'en aller, mais je doute fort que le calme renaisse
tout de suite en cette petite ville de pêcheurs de crevettes et de moules.

(Henri Michaux)

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28.12.09


ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE


Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)

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COISAS DA SÁBADO:
QUEM QUISER DEBATER NO PSD FALA SEM AMBIGUIDADES, OU SEJA, DIVIDE




... como o disse Rangel e muito bem. O problema da unidade no partido não vai lá com apelos, vai com clarificação, com ruptura, com unidade por princípios e não por pessoas. Posso estar céptico quanto à possibilidade de isso ser feito, - estou -, num partido que perdeu muito da sua capacidade crítica para analisar sem ser por afinidade grupal, quem está com quem, mas prefiro os trinta, trinta, trinta mais um, do que os congressos unanimistas como os que votaram direcções sem um voto contra e grandes salvas de palmas, direitinhos ao desastre, sem querer ouvir nada que o prevenisse.

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27.12.09


ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE


Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)

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COISAS DA SÁBADO: POR ESTA ORDEM: QUEM QUISER DEBATER NO PSD, ESCREVE

É, a palavrinha escrita faz milagres na clareza (ou revela magnificamente as obscuridades), obriga a pensar, a sistematizar e a enunciar para um escrutínio mais fácil e mais duro, obriga a dizer o que se quer (ou a mostrar que verdadeiramente não se quer nada a não ser o vazio para chegar ao poder pela força do vácuo) e fica lá o registo, datado e assinado. E a palavrinha escrita remete para a razão e não para o marketing da imagem e o psicodrama catártico. No PSD faz muita falta a razão, abunda o resto.

(Continua.)

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(NOT SO) EARLY MORNING BLOGS

1709 - Il n'y a rien.

L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains.

Un chemin creux s'enfonçait. Tout disparut. L'homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée; tandis qu'un talus d'herbe s'élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d'une vision de village aux toitures basses et uniformes.

Il fit environ deux cents pas. Brusquement, à un coude du chemin, les feux reparurent près de lui, sans qu'il comprît davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l'arrêter. C'était une masse lourde, un tas écrasé de constructions, d'où se dressait la silhouette d'une cheminée d'usine; de rares lueurs sortaient des fenêtres encrassées, cinq ou six lanternes tristes étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tréteaux gigantesques; et, de cette apparition fantastique, noyée de nuit et de fumée, une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un échappement de vapeur, qu'on ne voyait point.

Alors, l'homme reconnut une fosse. Il fut repris de honte: à quoi bon? il n'y aurait pas de travail. Au lieu de se diriger vers les bâtiments, il se risqua enfin à gravir le terri sur lequel brûlaient les trois feux de houille, dans des corbeilles de fonte, pour éclairer et réchauffer la besogne. Les ouvriers de la coupe à terre avaient dû travailler tard, on sortait encore les débris inutiles. Maintenant, il entendait les moulineurs pousser les trains sur les tréteaux, il distinguait des ombres vivantes culbutant les berlines, près de chaque feu.

- Bonjour, dit-il en s'approchant d'une des corbeilles.

Tournant le dos au brasier, le charretier était debout, un vieillard vêtu d'un tricot de laine violette, coiffé d'une casquette en poil de lapin; pendant que son cheval, un gros cheval jaune, attendait, dans une immobilité de pierre, qu'on eût vidé les six berlines montées par lui. Le manoeuvre employé au culbuteur, un gaillard roux et efflanqué, ne se pressait guère, pesait sur le levier d'une main endormie. Et, là-haut, le vent redoublait, une bise glaciale, dont les grandes haleines régulières passaient comme des coups de faux.

- Bonjour, répondit le vieux.

Un silence se fit. L'homme, qui se sentait regardé d'un oeil méfiant, dit son nom tout de suite.

- Je me nomme Etienne Lantier, je suis machineur... Il n'y a pas de travail ici?

Les flammes l'éclairaient, il devait avoir vingt et un ans, très brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus.

Rassuré, le charretier hochait la tête.

- Du travail pour un machineur, non, non... Il s'en est encore présenté deux hier. Il n'y a rien.

(Zola, Germinal)

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26.12.09


ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE


Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)

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COISAS DA SÁBADO: EM VEZ DE INFORMAÇÃO, ENCENAÇÃO


Aquela reunião da protecção civil com o ministro engravatado e com meia dúzia de pessoas retiradas das camas a meio da noite, para abrir os noticiários matinais ao lado das notícias do sismo, teve tudo de encenação e nada de operação. Aos jornalistas pede-se mais do que ir lá filmar a encenação, pede-se que nos digam qual a utilidade da reunião, o que foi lá decidido que não o podia ser doutra maneira, mais eficaz e com menos aparato, e se tudo correu como devia correr antes da reunião, ou se apareceram falhas que seriam trágicas se o sismo tivesse más consequências.


ADENDA: Por que razão, dias depois, quando do temporal que atingiu várias zonas do país, não houve idêntica encenação "logo a seguir", como diz a prestimosa RTP? Por que desta vez era a sério e ainda agora, mais de 48 horas depois, continua a haver zonas do país sem electricidade.

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EARLY MORNING BLOGS

1708 - The Waste Land (fragmento)

(...)

Who is the third who walks always beside you?
When I count, there are only you and I together
But when I look ahead up the white road
There is always another one walking beside you
Gliding wrapt in a brown mantle, hooded
I do not know whether a man or a woman
-- But who is that on the other side of you?
What is that sound high in the air
Murmur of maternal lamentation
Who are those hooded hordes swarming
Over endless plains, stumbling in cracked earth
Ringed by the flat horizon only
What is the city over the mountains
Cracks and reforms and bursts in the violet air
Falling towers
Jerusalem Athens Alexandria
Vienna London
Unreal

(...)

(T. S. Eliot)

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25.12.09




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24.12.09


COISAS DA SÁBADO:
FAZER TUDO PARA FICAR CADA VEZ MAIS ENTERRADO NUMA MAIORIA RELATIVA


O que é que o PS conta ganhar com a guerra que está a fazer ao Presidente da República? O que é que o PS conta ganhar com a guerra ao Parlamento? Quem é que o PS conta enganar distraindo-nos com iniciativas “fracturantes” que nunca passariam em qualquer consulta popular? Será que o PS e José Sócrates ainda não perceberam que por muito mal que ande a instabilidade governativa, os portugueses nunca mais lhe darão uma maioria absoluta?

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EARLY MORNING BLOGS

1707 - On Seeing the Elgin Marbles



My spirit is too weak—mortality
Weighs heavily on me like unwilling sleep,
And each imagined pinnacle and steep
Of godlike hardship tells me I must die

Like a sick eagle looking at the sky.
Yet ’tis a gentle luxury to weep
That I have not the cloudy winds to keep
Fresh for the opening of the morning’s eye.
Such dim-conceived glories of the brain
Bring round the heart an undescribable feud;
So do these wonders a most dizzy pain,
That mingles Grecian grandeur with the rude
Wasting of old time—with a billowy main
A sun—a shadow of a magnitude.

(John Keats)

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21.12.09

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MEMÓRIA VIVA DE SÁ CARNEIRO

Tenho estado nos últimos dias a ver uma parte importante dos papéis inéditos de Francisco Sá Carneiro que cobrem os anos do PPD e do PSD entre 1974 e 1980. Os papéis significam notas e textos manuscritos, originais dactilografados, correspondência, textos de intervenções inéditas, actas, relatórios, etc., de Sá Carneiro e do núcleo fundador do partido. Ainda estou longe de ter visto sequer metade de metade, mas a riqueza do que já vi permite um comentário, ainda que provisório e subjectivo, sujeito a um estudo posterior mais académico, sobre o que se pode aprender vendo esses papéis para a discussão actual sobre a crise (real) e o destino (ameaçado) do PSD, tal como ele é. Os papéis permitem percebê-lo como ele foi, nos momentos da sua génese, e assim compreender as enormes diferenças, o que resultou bem e o que resultou terrivelmente mal.

É nítido que nos seus primeiros anos o PPD, e depois o PSD, era muito diferente da actualidade. Era constituído por uma elite nacional e local, os seus fundadores, que compreendia um conjunto de advogados, juristas, médicos, alguns reformados, professores, um ou outro engenheiro e alguns operários (sim, operários) e empregados. Mas os advogados eram o núcleo central dessa elite, quer a nível nacional, quer local. Esses advogados não eram alheios à intervenção política antes de 1974, uns na chamada "ala liberal" no tempo de Marcelo Caetano, outros como membros da oposição tradicional moderada e não comunista, com ligações à Maçonaria, e um ou outro como membro local da Acção Nacional Popular, o partido do regime. O núcleo central tinha uma forte influência da doutrina social da Igreja e do personalismo cristão, era politicamente liberal no sentido oitocentista do termo, reforçado por uma certa imagem do advogado como o defensor dos direitos individuais, e rapidamente se aproximou, depois do 25 de Abril, de uma social-democracia moderada ao modelo sueco e alemão.



Anotação manuscrita das profissões dos membros do Secretariado nas actas (1975-6).

Por isso, do ponto de vista ideológico, a tentativa de aproximação à Internacional Socialista não foi apenas pragmática ou "oportunista", por razões de procura de legitimidade política no ambiente radicalizado de 1974-5. Bem pelo contrário. A adesão à Internacional Socialista era para Sá Carneiro (e para sectores ainda mais "socialistas" como era então a JSD) uma política consistente, fortemente desejada e considerada de grande importância, e prosseguida com grande vigor e muitos esforços. Sá Carneiro via aí também um travão a que o partido se deslocasse para a direita. O principal factor dessa deslocação era o anti comunismo, um factor comum nesta elite fundadora, mas ainda mais importante naquilo a que se viriam a chamar as "bases".

Esta elite partidária, que depois, já de forma perversa e já na sua própria decadência, veio a ser qualificada de "barões", não estava acantonada num partido separado da governação. Bem pelo contrário, há um simbiose perfeita entre a direcção política partidária e a participação do PPD/PSD na governação, inclusive institucionalizada em órgãos como a Comissão Permanente para os Assuntos Governativos. Ou seja, a direcção do partido conduz politicamente a governação sem ambiguidades, e discute as grandes opções políticas e as prioridades legislativas, como é normal numa democracia parlamentar e partidária.

A separação de águas entre partido e governo, feita pela exclusão do partido, foi típica dos anos de Cavaco Silva, e desertificou os órgãos de topo e deixou-o entregue apenas à política local e à partilha dos lugares de poder. É verdade, diga-se em favor de Cavaco Silva, que os órgãos de topo do partido, a Comissão Política em particular, tornou-se inconfiável devido às fugas de informação. No tempo de Sá Carneiro já havia fugas, mas não se compara à destruição do papel dos órgãos dirigentes do partido pelas sistemáticas fugas de informação dos seus membros. Este processo enfraqueceu o PSD, e os governos do PSD. O partido ficava entregue a uma agenda menor muito ligada à partilha do pequeno poder e o governo perde dimensão e condução política.

Neste anos iniciais, a grande, absoluta diferença no retrato do PPD/PSD com a actualidade é que não havia aparelho, não havia um partido rigidamente estruturado e isolado socialmente e não havia "poder local". A elite dirigente comunicava com a "massa" do partido, através das "forças vivas locais" nos sítios de maior implantação, de forma quase perfeita. Embora houvesse uma rede de "notáveis", estes não eram profissionais partidários e prosseguiam as suas actividades profissionais ao mesmo tempo que se envolviam politicamente. Eram advogados, médicos, funcionários, professores, pequenos empresários, empregados, operários e "pepedês". Podiam até já fazer parte dos órgãos locais do partido, mas basta ver as histórias de implantação local, as actas dos organismos, existentes nos papéis de Sá Carneiro, para se perceber que a actividade em que se envolviam era de facto "militante": sessões de esclarecimento, comícios, mobilização local para eventos nacionais e alguma barganha política por influência, mas nada que se compare à actual gestão de sindicatos de voto, delegados aos congressos, lugares de deputados, vereadores, e outros de nomeação política. Havia "militância" no sentido militar original do termo, e uma forte identidade. Um dos autocolantes destes anos diz apenas "eu sou social-democrata".



E depois há "povo laranjinha" que, nestes anos turbulentos, se mobilizava pelo anticomunismo no Norte, e ao lado da Igreja e da sociedade local, e que via os partidos mais à esquerda, PCP e MDP, tomarem todos os poderes por via "administrativa" com o apoio do MFA. Esse "povo" comunicava com idêntico "povo" socialista na defesa dos valores tradicionais postos em risco pelo PREC, em particular, nos meios camponeses, a propriedade privada. Mas uma parte dele desenvolveu rapidamente uma ligação "orgânica" com essa elite urbana e a sua expressão local, mais as "forças vivas", os self made man, que eram na sua maioria expressão do comércio ou da pequena indústria local, ou de uma nova burocracia que se começava a formar naquilo que viria a ser designado "poder local". Estas eram as "bases" originais. Esse "povo" não precisava de aparelho para se mobilizar e enquadrar, e constituiu uma força sempre ao dispor dos dirigentes nacionais do PSD até à Aliança Democrática. É provável que tenha sido a AD, um verdadeiro rolo compressor político, a última expressão deste PPD/PSD inicial.

Por fim, há a política e a ideologia. Basta ler um discurso de Sá Carneiro para se perceber a enorme distância que existe entre o que o preocupava e motivava politicamente e o que passa por ser "política" na actualidade. Os seus papéis mostram uma contínua presença de questões ideológicas nos debates internos, e em particular as pastas sobre as dissidências que levaram à criação da ASDI revelam que, para além dos antagonismos pessoais, havia questões ideológicas e políticas de fundo. Mas, mais do que isso, mesmo em documentos que poderiam ser entendidos como conjunturais, existe uma ideia do ethos da política que impregnava a acção destes homens. Um documento interno como o "Memorando sobre as Negociações para a Constituição do II Governo Constitucional" começava com a seguinte frase: "Para o PSD, o traçado de uma nova política assume prioridade em relação ao mero problema do exercício do poder." Quem diria hoje isto com verdade?



De facto, não era a carreira nem o "protagonismo" que motivava estes homens que fundaram o PSD. Tal não significava que fossem perfeitos e que não tivessem vaidades, ambições, presunções, mas como não eram de plástico, nem feitos por especialistas de "comunicação" e marketing, tinham profissões e sólido prestígio social, ganho fora e não dentro do partido, pensavam diferente, actuavam diferente, e o seu exemplo, tão importante em instituições como os partidos na sua génese, mobilizava de forma diferente, gente diferente.


Manuscrito do primeiro discurso de pois da vitória da AD.

Nestes dias de aridez política e de muito oportunismo à solta, os papéis de Sá Carneiro continuarão a ser a melhor companhia para o militante do PSD que assina este artigo.

(Versão do Público, 19 de Dezeembro de 2009.)

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1706 - Le tombeau d'Edgar Poe

Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change,
Le Poëte suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange!

Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'Ange
Donner un sens plus pur aux mots de la tribu
Proclamèrent très haut le sortilège bu
Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange.

Du sol et de la nue hostiles, ô grief!
Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief
Dont la tombe de Poe éblouissante s'orne

Calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur,
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.

(Stephane Mallarmé)

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20.12.09

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OS NOVOS DESCOBRIMENTOS: REFLEXOS



O Sol reflecte-se num lago de Titã.

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1705 -The Solitary Huntsman

The solitary huntsman
No coat
of pink doth wear,
But midnight black from cap to spur
Upon his midnight mare.
He drones a tuneless jingle
In lieu of tally-ho:
“I’ll catch a fox
And put him in a box
And never let him go.”

The solitary huntsman,
He follows silent hounds.
No horn proclaims his joyless sport,
And never a hoofbeat sounds.
His hundred hounds, his thousands,
Their master’s will they know:
To catch a fox
And put him in a box
And never let him go.

For all the fox’s doubling
They track him to his den.
The chase may fill a morning,
Or threescore years and ten.
The huntsman never sated
Screaks to his saddlebow,
“I’ll catch another fox
And put him in a box
And never let him go.”

(Ogden Nash)

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19.12.09

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COISAS DA SÁBADO: A “JUSTIFICAÇÃO” DA VIOLÊNCIA SOBRE BERLUSCONI

Uma das coisas que é intrínseca à discussão na extrema-esquerda (portuguesa e não só) é a violência, e uma das evoluções dos últimos anos (portuguesa e não só) foi que para se tornar só “esquerda”, mesmo com qualificativos moralistas e de exibição de convicção para se distinguir do PCP como faz o Bloco, deixou de a praticar (à discussão). De vez em quando, confronta-se com a sua ambiguidade de fundo: propondo uma mudança social que ainda classifica timidamente de “revolucionária”, que não pode ser realizada por via parlamentar, fica refém de uma linguagem contraditória e muitas vezes apenas hipócrita, quando se defronta com qualquer incidente que implique a questão da violência. E, aqui, a hipocrisia tem dois sentidos: nuns casos, é porque, aceitando a inevitabilidade da violência, não o querem anunciar publicamente porque tal afectaria a fachada de respeitabilidade democrática, noutros é porque de facto já abandonaram a inevitabilidade da violência, são mais ou menos reformistas, e não querem assumi-lo após mais cento e cinquenta anos de tradição revolucionária da inevitabilidade da violência na “revolução”.

Há dois anos o caso da invasão do campo do milho transgénico pelos “verdeufémias” e agora a agressão a Berlusconi voltaram a fazer vir ao de cima a questão da violência com todos os seus incómodos. E aí começa a polémica, agora mais entre blogues do que na luz do dia, desatenta que está a comunicação social que acha que só há extrema-direita e que não vê nunca que também há extrema-esquerda. No mais interessante blogue da esquerda portuguesa mais radical (o 5 Dias) coloca-se com clareza a justificação da agressão a Berlusconi, entre o “estava a pedi-las”, até ao acto do “povo” por interposta mão vingadora. Como é habitual nestas discussões, vem ao de cima, usando a pré-texto leninista que está por trás do seu discurso, a condenação dos “actos individuais de terrorismo” contrastando com a aceitação das “acções violentas de massas”. Mas a legitimação da violência revolucionária, “de classe”, seja qual for a designação, está explicita.

Nisso o 5 Dias contrasta na clareza com os blogues da “esquerda”serventuária do governo, cada vez mais dedicados à eliminação simbólica dos adversários pelo insulto mais soez e pelo desvalor, acompanhado pela desinformação anónima vinda dos gabinetes ministeriais, - um típico “estilo do poder”. E contrasta também com a efectiva “social-democratização” (esta palavra eles entendem) de algumas luminárias do Bloco de Esquerda que caminham para serem a “esquerda” do PS, que ajudam sempre que este está aflito. Não é que este estilo governamental corporativo-jugular não tenha também implícita uma incitação à violência, resultado do insulto sistemático contra as pessoas, mas os seus autores, uns anónimos empregados dos ministérios e outros da esquerda bon chic bon genre que gravita à volta da figura de Sócrates, abjurariam de imediato qualquer alusão à violência e ficam muito incomodados com o que lhes lembra o 5 Dias.

Não é negativa esta clarificação que a agressão a Berlusconi suscita, quando os velhos fantasmas da acção directa vêm ao de cima. E as velhas discussões também. É que o tempo não está para brincadeiras. Mais vale saber o que se espera.

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ESPÍRITO DO TEMPO: HOJE


Passagem do tempo por um banco do jardim de S. Amaro. (RM)

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1704 - Da Nossa Semelhança

Da nossa semelhança com os deuses
Por nosso bem tiremos
Julgarmo-nos deidades exiladas
E possuindo a Vida
Por uma autoridade primitiva
E coeva de Jove.

Altivamente donos de nós-mesmos,
Usemos a existência
Como a vila que os deuses nos concedem
Para, esquecer o estio.
Não de outra forma mais apoquentada
Nos vale o esforço usarmos
A existência indecisa e afluente
Fatal do rio escuro.

Como acima dos deuses o Destino
É calmo e inexorável,
Acima de nós-mesmos construamos
Um fado voluntário
Que quando nos oprima nós sejamos
Esse que nos oprime,
E quando entremos pela noite dentro
Por nosso pé entremos.

(Ricardo Reis)

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18.12.09


COISAS DA SÁBADO: AMBIENTE E PANCADARIA



Por que razão a nobre, elevada, consciente, responsável, séria, causa de impedir que o planeta entre numa catástrofe sem saída provocada pelas alterações climáticas, no dizer dos seus organizadores, junta como um magneto a maior colecção de grupos anarquistas, extremistas, de direita e de esquerda, que há no planeta? Por que razão a mesma nobre causa provoca cenas de pancadaria deliberadas e instigadas pelos próprios grupos de manifestantes, com a polícia dinamarquesa, que não é propriamente uma polícia especialmente repressiva, num país particularmente intolerante?

Se tomássemos à letra o que nos dizem sobre a bondade da causa, a sensatez do Estado dinamarquês que deu guarida à Nações Unidas, a disponibilidade nórdica de “contribuir” para todas as boas causas, seria difícil entender o que move esses grupos que tem dinheiro para se deslocar para todos os sítios que pretendem “aquecer” com pancadaria. Mas eles sabem muito bem o que os move: pouco querem saber da saúde do planeta, mas muito querem saber do mundo das empresas, do capitalismo “explorador”, dos “tubarões” da finança e dos governos vendidos ao capital petrolífero e poluidor. Ou seja, o que os move é mais uma versão do velho anticapitalismo que sempre moveu uma parte de jovens radicais na Europa e nos EUA, a que se somam aqueles a que Marx chamava o “lumpenproletariado” e que habitam as cidades entre os vários rendimentos mínimos e o desemprego, e que tem uma cultura de violência que tanto dá para o Porto – Benfica, como para as cenas de destruição que se vêem em Copenhaga, nas reuniões do G7 ou 8 ou 10. Não é ambiente que lhes interessa, é partir uma vidraça de algum estabelecimento do “big business” que é fonte de todos os males, o corruptor da terra. Pode a cimeira chegar aos melhores resultados que eles continuam imperturbáveis, com o silêncio incomodado dos que fazem de conta que isto não acontece e só vêem à frente o bonacheirão politicamente correcto Al Gore.

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PONTO / CONTRAPONTO


- 10

Aqui.

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EARLY MORNING BLOGS

1703

"The nakedness and asperity of the wintry world always fills the beholder with pensive and profound astonishment: as the variety of the scene is lessened, its grandeur is increased; and the mind is swelled at once by the mingled ideas of the present and the past, of the beauties which have vanished from the eyes, and the waste and desolation that are now before them."

(Samuel Johnson)

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© José Pacheco Pereira
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