ABRUPTO

4.2.05


BIBLIOFILIA / SCRITTI VENETI

Venises de Paul Morand, um dos mais belos livros sobre Veneza. A ler em tempos de temperatura rigida.

Dois fragmentos:

Je repris le chemin de Venise. Venise n'est que le fil d'un discours interrompu par de longs silences, où, de temps a autre, divers pays l'emportent, comme ils m'ont emporté : vingt-cinq années en Suisse, dix années a Tanger ou en Espagne, huit années en Angleterre; sans parler de Paris.
Barrès écrivait : "Cette image de mon être et cette image de l'être de Venise concordent en de nombreux points." Pour exprimer cela, mes titres sont moins grands, mais le temps que j'ai donné a Venise me permet de reprendre la phrase a mon compte. C'est surtout a travers mon passé que Venise, ainsi que Paris, fluctue sans couler.


*

1969

Venise d'automne, épouillée des touristes (sauf des hippies, bouddhas incurieux, indelogeables), avec ses monuments houssés de coton, grillagés de pluie; c'est la moins frivole. Venise de printemps, quand son pavement commence a suer et que le Campanile se reflète dans le lac de la place Saint-Marc. Venise d'hiver, celle de la temperatura rigida, du congelamento, lorsque les vigiles du feu surveillent les feux de cheminée, du haut des clochers, et que les loups descendent des Dolomites. Quant à la Venise d'été, c'est la pire...


*
Há trinta e quatro anos foi uma das minhas bóias nas matas de Cabinda. A edição era a da nrf e comprei-o em Luanda antes de seguir para a 'guerra'; mas nunca pensei que P. Morand o entusiasmasse tendo sido quem foi. E os taxis de Roger Nimier será que virão a seguir ?
(J. Mineiro)

(url)

© José Pacheco Pereira
Site Meter [Powered by Blogger]