ABRUPTO |
semper idem Ano XIII ...M'ESPANTO ÀS VEZES , OUTRAS M'AVERGONHO ... (Sá de Miranda) _________________ correio para jppereira@gmail.com _________________
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23.2.04
EARLY MORNING BLOGS 144
Frank O’Hara, cujos poemas têm aparecido aqui nas últimas manhãs, teve uma morte estúpida: atropelado por um buggy na praia. Aconteceu na “early morning” de 24 de Julho de 1966. Voltará aqui mais vezes, mas o Abrupto nocturno hoje fala francês, e por isso pela manhã encontrarão o bretão sinófilo Victor Segalen. Ele escreveu, em nome de uma outra forma de estar, este Éloge et pouvoir de l'absence Je ne prétends point être là, ni survenir à l'improviste, ni paraître en habits et chair, ni gouverner par le poids visible de ma personne, Ni répondre aux censeurs, de ma voix ; aux rebelles, d'un oeil implacable ; aux ministres fautifs, d'un geste qui suspendrait les têtes à mes ongles. Je règne par l'étonnant pouvoir de l'absence. Mes deux cent soixante-dix palais tramés entre eux de galeries opaques s'emplissent seulement de mes traces alternées. Et des musiques jouent en l'honneur de mon ombre ; des officiers saluent mon siège vide ; mes femmes apprécient mieux l'honneur des nuits où je ne daigne pas. Égal aux Génies qu'on ne peut récuser puisqu'invisibles, - nulle arme ni poison ne saura venir où m'atteindre. (Victor Segalen) * Vindo do lado de l'absence, este bom dia! (url)
© José Pacheco Pereira
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