ABRUPTO

28.1.04


ORGULHO 3 / NOTAS SOBRE AS FORMAS DE SENSIBILIDADE ANTIGAS

Os textos de Bernardo sobre o segundo e o terceiro graus do orgulho são muito claros na descrição da natureza humana do orgulhoso, preso na "ligeireza do espírito " e na "alegria imbecil". Escrevendo há mil anos, o nosso monge sabe do que fala.

O "curioso", dominado pela "mobilidade dos seus olhos", começa então a olhar para cima e para baixo, num momento de contradição que em breve abandonará:

d'un côté il sèche misérablement de jalousie et de l'autre il sourit dans son orgueil à de puérils sentiments de grandeur; vain ici, mauvais là, il est partout orgueilleux ; car ce n'est que par amour de sa propre excellence qu'il ne peut voir sans douleur qu'il a des supérieurs, de même qu'il ne peut songer qu'il a des inférieurs sans en ressentir de la joie. »

Fala então por todo o lado , com "palavras tão abundantes quanto vãs, tanto cheias de risos como de lágrimas, mas sempre insensatas". Mas este é um momento de transição , porque o olhar do “curioso” sofre uma interessante mutação : com o tempo deixa de olhar para cima e passa apenas a olhar para baixo.

« Il restreint donc sa curiosité, du côté où elle e ne peut lui montrer que son propre néant et l'excellence d'autrui, pour la reporter; tout entière dans le sens opposé, afin de noter avec soin en quoi il lui semble qu'il excelle lui-même sur les autres et de ne rien perdre de sa joie en ne voyant plus rien de ce qui l'afflige. De cette manière, son coeur qui avait commencé par être tour à tour en proie à la joie et à la tristesse, commence à ne plus éprouver qu'une sotte joie. »

Bernardo compara o orgulhoso neste estado a um balão cheio de ar, cheio do “vento da vaidade”, explodindo de actividade:

« Il y a de la bouffonnerie dans ses manières, l'enjouement brille sur son visage et la vanité éclate dans toute sa démarche; il plaisante volontiers, volontiers aussi il s'abandonne au rire ; cela se conçoit, car en même temps qu'il a effacé de sa mémoire le souvenir de tout ce qu'il y a en lui de méprisable et de triste, il a groupé sous les yeux de son âme tout le bien qu'il se connaît ou qu'il se suppose, attendu qu'il ne pense que ce qu'il lui plaît et se met peu en peine du reste, s'il le peut; enfin il ne peut plus ni retenir ses rires ni dissimuler sa sotte joie. »

Abre-se o caminho à jactância, o grau (o degrau) seguinte do orgulho.


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© José Pacheco Pereira
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